Le Centre Pompidou dévoile son premier jeu vidéo

Le Centre Pompidou dévoile son premier jeu vidéo

27 avril 2020
Jeu vidéo
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Prisme7
Prisme7 Centre Pompidou - Bright - Game In Society
Lancé vendredi, Prisme7 met en lumière certaines œuvres de la collection du Musée national d’art moderne.

Après la BnF et son Royaume d'Istyald, c’est au tour du Centre Pompidou de lancer son premier jeu vidéo. Baptisé Prisme7, ce dernier, destiné aux plus de 12 ans, est disponible en téléchargement aussi bien pour mobiles que pour ordinateurs. Ce jeu de plateforme « ludique et pédagogique » ambitionne d’aider le joueur « à appréhender la création moderne et contemporaine » en « explorant un organisme qui se construit au fil des découvertes des caractéristiques plastiques et sensorielles des œuvres ».

Au fil des sept niveaux (un premier d’introduction et six autres d’exploration), le joueur va à la rencontre d’une quarantaine d’œuvres de la collection du Musée national d’art moderne, du Rhinocéros de Xavier Veilhan à la Big Electric Chair d’Andy Warhol en passant par les célèbres « tuyaux » du bâtiment du Centre Pompidou, conçus par le duo d’architectes Renzo Piano et Richard Rogers. Sa mission : décrypter les « relations entre couleur et fonction, couleur et émotion ou encore lumière et immersion ». Autre particularité de Prisme7, le personnage est constitué de molécules lumineuses afin de « délaisser les représentations traditionnelles de l’industrie du jeu vidéo » et de faire preuve de neutralité.

Le joueur, qui peut créer sa propre galerie d’art virtuelle dans le jeu, a accès à des notices d’œuvres lui permettant d’aller plus loin dans la découverte. Des contenus tels que des pistes d’ateliers, des dossiers pédagogiques ou les croquis préparatoires du jeu sont également mis à disposition des enseignants.  
Prisme7 a été imaginé en association avec Olivier Mauco de Game in Society (qui produit et conçoit des « jeux vidéo à impact destinés au monde de la culture, de la science ou encore de l’éducation ») et Abdel Bounane du studio Bright (qui imagine des créations interactives et génératives « basées sur des flux de data »).

Le jeu est né « grâce au financement de l’appel à projet « Services innovants numériques Éduthèque » (SINÉ) du ministère de l’Éducation nationale et de la jeunesse, qui vise à soutenir des projets novateurs à destination des enseignants et de leurs élèves avec le concours de start-up ou de PME du numérique », précise le communiqué.