Les temps forts du Fipadoc 2020

Les temps forts du Fipadoc 2020

08 janvier 2020
Séries et TV
On est vivants de Carmen Castillo
On est vivants de Carmen Castillo Iota Production - DR - Happiness Distribution
La deuxième édition de l’événement consacré au documentaire se déroulera du 21 au 26 janvier prochain à Biarritz.

Après Serge Viallet en 2019, c’est la réalisatrice chilienne Carmen Castillo qui sera l’invitée d’honneur du Fipadoc. En hommage à son « parcours filmique très politique et follement humain », le festival fera découvrir une sélection de ses films, dont Chili 1973, une ambassade face au coup d’Etat, On est vivants et La Véridique légende du sous-commandant Marcos. La programmation mettra également en lumière des productions documentaires suédoises de 2018 et 2019, notamment Mating de Lina Maria Mannheimer, Reconstructing Utøya de Carl Javér et The Feminister de Viktor Nordenskiöld.

Deux nouvelles sélections non compétitives font leur apparition. « Histoires d’Europe » présentera des films « traitant de façon pertinente de la construction de l’Europe et d’histoires se passant dans les pays européens », tels que les Français Trafic d’enfants d’Olivier Ballande et Les Murs de la honte de Sylvie Garat. La section « En famille » sera composée de films destinés au jeune public (à partir de 8 ans) et à leurs parents. Le Jeu du chat et de la souris de Christophe Duchiron, Green Boys d’Ariane Doublet, Le Cavalier mongol d’Hamid Sardar, Miss Mermaid de Pauline Brunner et Marion Verlé, Surf The Line de Jérémy Frey ainsi qu’Objectif Pôle Sud d’Aurélie Miquel sont au programme. Les sélections « Panorama francophone », « Les Remarqués » et « Séances spéciales » seront de nouveau présentes.

The Human Factor de Dror Moreh (Royaume-Uni), Honeyland de Ljubomir Stefanov et Tamara Kotevska (Macédoine du Nord) ou encore Ervin de Karoline Grindaker (Norvège) sont en lice pour le Grand Prix du documentaire international. Une dizaine de réalisations sont en course pour le Grand Prix du documentaire national qui rassemble ainsi Abbas by Abbas de Kamy Pakdel, L’affaire Caravage de Frédéric Biamonti, Les Mots de la cité de Laurent Chevallier ou encore Danser sa peine de Valérie Müller. On retrouve deux films français dans la catégorie Grand Prix du documentaire musical : A quatre ou rien de Chloé Perlemuter et Brassens par Brassens de Philippe Kohly. Apparaît également dans cette sélection la coproduction française, tchèque, argentine et autrichienne Solo de Artemio Benkit. Enfin, dix documentaires composent la catégorie Grand Prix Impact, parmi lesquels L’homme a mangé la Terre de Jean-Robert Viallet (France, Belgique), Numéro 387 disparu en Méditerranée de Madeleine Leroyer (France, Belgique, Italie) et Zero Impunity de Nicolas Blies et Stéphane Hueber-Blies (Luxembourg, France).

Outre ces 4 Grands Prix, le Prix Erasmus viendra récompenser un film européen de la sélection Jeune Création. Parmi les autres récompenses, citons le Prix nouvelles écritures pour les œuvres de « non-fiction linéaire ou interactive », le Prix Tënk, « remis par la plateforme Tënk à un film issu de la Jeune Création parmi les films européens courts », ou encore le Prix Mitrani pour un premier ou second film (dans les compétitions documentaire national, documentaire international, documentaire musical et Panorama de la création francophone).

Un Prix Smart sera enfin remis à une expérience numérique documentaire. Sont en lice -22,7°C de Jan Kounen, Molécule et Amaury La Burthe, Chef.fe de Camille Ducellier, Le Cri VR de Sandra Paugam et Charles Ayats, Ex Anima de Pierre Zandrowicz et Bartabas ou encore Séance 129 d’Alexandre Perez.