Festival du film de Montreuil 2024 : coup de projecteur sur l'Aide aux cinémas du monde

Festival du film de Montreuil 2024 : coup de projecteur sur l'Aide aux cinémas du monde

23 septembre 2024
Cinéma
ACM-Festival-Montreuil-24
Affiche de l'édition 2024 du Festival du film de Montreuil

La 12e édition du Festival du Film de Montreuil, du 25 septembre au 1er octobre 2024, promet d’être à nouveau un événement incontournable pour les passionnés de cinéma international. Cette nouvelle édition mettra particulièrement en lumière une sélection de films soutenus par l’Aide aux cinémas du monde, un dispositif clé en faveur de la diversité et de la création cinématographique mondiale et l’émergence de talents internationaux, cogéré par le CNC et l’Institut français.


Ce focus sur les films inédits illustre l'importance de l'Aide aux cinémas du monde, coordonnée par le CNC et l’Institut français. Depuis sa création en 2012, ce dispositif a permis à plus de 643 films provenant de 111 nationalités différentes de voir le jour et il a favorisé les collaborations entre sociétés de production françaises et étrangères. L’Aide aux cinémas du monde offre un soutien à des oeuvres qui reflètent la diversité culturelle et favorise la coproduction mondiale.

Mustang, The Lunchbox, ou encore plus récemment As Bestas sont quelques exemples de succès issus de ce programme, qui ont non seulement conquis le public européen, mais aussi confirmé la place de la France dans la coproduction internationale 

Cette année, le Festival de Montreuil est fier de présenter une sélection de sept films inédits soutenus par ce dispositif, offrant ainsi une chance aux spectateurs de découvrir des oeuvres uniques et engagées venues des quatre coins du monde.

Les films programmés :

  • Schirkoa : In Lies We Trust (Inde, Allemagne, France) de Ishan Shukla – une fable dystopique qui questionne l’égalité et l’identité dans une société uniforme.
     
  • Arnold est un élève modèle (Thaïlande) de Sorayos Prapapan – un regard critique sur le système éducatif et la corruption.
     
  • Mário (États-Unis) de Billy Woodberry – un hommage vibrant à l’intellectuel et activiste panafricain Mário de Andrade.
     
  • Pepe (République dominicaine) de Nelson Carlo de los Santos Arias – une oeuvre à mi-chemin entre le documentaire et la fable.
     
  • Une Jeunesse italienne (Italie-Belgique) de Mathieu Volpe – les enjeux contradictoires de l’immigration enre tradition et émancipation.
     
  • Cidade ; Campo (Brésil) de Juliana Rojas – Deux récits de migration entre ville et campagne dans le Brésil d’aujourd’hui.
     
  • Perros (Chili) de Vinko Tomičić – les méandres d’une relation père fils en quête de reconnaissance au fil des rues de La Paz.

Chaque film apporte un regard personnel sur des réalités sociales, politiques et humaines locales.