Organisé tout au long de l’année en mobilisant et rassemblant des partenaires variés (festivals, associations, organismes institutionnels, professionnels…), Talents en Court fonctionne comme une plateforme collaborative jouant un rôle de facilitateur et d’accélérateur pour la concrétisation de projets de films, grâce à l’articulation de quatre volets complémentaires :
- Partage d'expérience, avec De l’écrit à l’écran : étude de cas interactive qui favorise le partage d’expérience, en prenant appui sur la scénariothèque du court métrage (banque de dossiers artistiques de films aidés par le CNC),
- Réseautage, avec des forums de projets, permettant l’accès des auteurs émergents au milieu professionnel,
- Immersion professionnelle avec les making of (stages pratiques d’observation du processus de création et de production d’un film de court métrage)
- Accompagnement financier, avec la Bourse des Festivals (un producteur de long métrage finance la production d’un court métrage en mobilisant son compte de soutien automatique)
En cinq ans, la combinaison et l’articulation de ces différents volets ont permis de faciliter la réalisation des projets de plusieurs jeunes talents et d’accélérer leur parcours professionnel, tels que Maïmouna Doucouré, lauréate du César du Meilleur court métrage 2017 pour son film Maman(s).
Depuis 2017, Talents en Court s’étend progressivement sur l’ensemble du territoire national à travers les conventions de développement cinématographique Etat-CNC-Régions.
Volet 1 : Partage d'expérience
De l'écrit à l'écran : étude de cas interactive favorisant le partage d'expérience autour d'un film produit dans des conditions professionnelles :
- Lecture individuelle et rédaction d’une fiche de lecture du scénario d’un film (dossier artistique disponible au sein de la scénariothèque du court métrage (banque de dossiers artistiques de films aidés par le CNC)
- Exercice collectif de simulation de comité de lecture, permettant de se sensibiliser à la problématique de la sélection artistique
- Lecture publique du scénario par des comédiens,
- Exercice filmique : remake partiel du court métrage étudié
- Projection du film et de l’exercice filmique
- Partage d’expérience de membres de l’équipe du film (réalisateur, producteur, comédien…) sur l’histoire artistique et économique du film, permettant un échange approfondi et instructif sur le processus de création et de production d’un film.
Exemples : « L'étourdissement » de Gérard Pautonnier (Elzevir Films) / « Des hommes à la mer » de Loris Coulon (Offshore).
Volet 2 : Réseautage
Objectif : faciliter les opportunités de rencontres directes avec des professionnels (lieux-ressources, producteurs, diffuseurs…) susceptibles d’accompagner le développement et la mise en production des projets de films, grâce à des séances de présentations publiques (pitches).
Exemples : au Comedy Club (Paris) et aux Rencontres du moyen métrage de Brive.
Volet 3 : Immersion professionnelle
L’exercice du making of constitue pour le cinéaste en herbe un apprentissage pratique et valorisant lui permettant :
- D’améliorer ses connaissances et leur savoir-faire, en se formant de façon concrète, participative et responsable à toutes les phases de la vie d’un court métrage produit dans des conditions professionnelles : développement artistique, préparation technique, tournage, post-production et diffusion.
- D’enrichir son carnet d’adresses en étant au contact des différents corps de métier
Exemples : Maman(s) (Maïmouna Doucouré / Bien ou Bien Productions) et Ding Dong Master of the classe, Carine May & Hakim Zouhani / Kazak Productions).
Volet 4 : Encouragement financier
La Bourse des festivals : un producteur de long métrage finance la production d’un court métrage en mobilisant son compte de soutien automatique.
L’objectif est double : encourager les festivals promouvant les films de court métrage et les producteurs de long métrage à s’impliquer davantage dans le processus de création des œuvres.
Selon des critères propres à chaque festival, un jury sélectionne un projet de court métrage qui bénéficiera, pour sa réalisation, d’une dotation accordée, via son soutien automatique, par un producteur de long métrage, pouvant aller jusqu’à 10 000 €. Cette somme peut être alors majorée de 94,7 % par le CNC.
Exemple : bourse Kissfilms au festival Premiers Plans à Angers en 2021.
Contacts dans les régions où le dispositif est mis en œuvre :
- Bourgogne-Franche Comté
- Corse
- Hauts de France
- Ile-de-France
- Normandie
- Nouvelle-Aquitaine
- Occitanie
- Pays de la Loire
- Provence-Alpes-Côte d’Azur
- La Réunion
Charte talents en court
Contacts
- Morad KERTOBI
- Chargé de mission court métrage et première œuvre
- Tél. 01 44 34 38 07
- Morad.Kertobi@cnc.fr