Le festival Sœurs Jumelles, soutenu par le CNC, signe son retour avec une 3e édition du 27 juin au 1er juillet. Créé par Julie Gayet, elle-même chanteuse lyrique pendant douze ans avant de se lancer dans le cinéma, Sœurs Jumelles propose de faire se rencontrer musique et image. Le dialogue entre « ces deux univers indissociables » se fait par le biais de concerts, de projections et de conversations artistiques entre le public et les artistes. Pour cette nouvelle édition, le public pourra notamment dialoguer le 28 juin avec l’actrice Jeanne Balibar, césarisée en 2018 pour son rôle dans le film Barbara, une rencontre suivie le lendemain par un échange avec le duo de réalisateurs Éric Toledano et Olivier Nakache. Tous deux évoqueront les partitions musicales de leurs films et présenteront en avant-première leur prochaine comédie Une année difficile. Le vendredi 30 juin, la danseuse étoile Sylvie Guillem et le musicien et arrangeur Chassol participeront également à ces conversations artisitiques.
À l’intersection des arts
Côté concerts, la ville immortalisée par Jacques Demy dans Les Demoiselles de Rochefort accueillera l'auteur-compositeur-interprète Benjamin Biolay lors de la première soirée du festival, Zazie le 28 juin, mais aussi le rappeur Disiz ou encore la chanteuse Véronique Sanson. Ces performances seront accompagnées par une dizaine de projections et d’avant-premières. Au programme, entre autres, l’autoportrait Et j’aime à la fureur de André Bonzel ainsi que le film de Julie Bertuccelli Jane Campion, la femme cinéma, portrait de la réalisatrice éponyme, première femme à avoir obtenu la Palme d’or en 1993. À noter aussi, le 29 juin, la projection en hommage au compositeur Michel Magne, ponctuée d’une conversation entre son épouse Marie-Claude Magne et le réalisateur Gérard Pont. Pour le jeune public, une sélection de courts métrages d’animation et un atelier pédagogique sur le bruitage au cinéma seront aussi programmés par le festival.
Sœurs Jumelles célébrera par ailleurs la sororité avec la journée « Toutes et tous à l’Unisson » à travers une programmation spécifique. L’ambition : valoriser les talents féminins et lutter contre les inégalités de genre. Le festival consacre aussi chaque année un important volet dédié aux professionnels. Au menu : des conférences, des tables rondes et des études de cas autour de sujets aussi variés que l’intelligence artificielle, les librairies musicales au service de la création ou encore une conversation avec des cheffes opératrices image et son.
