LaCinetek propose 23 films français en audiodescription

LaCinetek propose 23 films français en audiodescription

Les Demoiselles de Rochefort de Jacques Demy est proposé en audiodescription
Les Demoiselles de Rochefort de Jacques Demy est proposé en audiodescription DR

Depuis le 15 septembre dernier, 23 longs métrages en audiodescription et sous-titrés sont mis à disposition sur la plateforme VàD. Au total, cent classiques accessibles aux spectateurs malvoyants, sourds ou malentendants, seront mis en ligne d’ici quelques années. 


Depuis le 15 septembre, la plateforme LaCinetek propose 23 longs métrages en audiodescription et sous-titrés, afin que les spectateurs malvoyants, sourds ou malentendants puissent en profiter. Ces films sont issus de la collection « 100 films 100 % accessibles », pilotée par l’association Les Yeux Dits, et qui a donc pour but, à terme, de rendre cent œuvres du patrimoine français totalement accessibles. Ce projet a été créé en partenariat avec la fondation Visio. En mars dernier, un premier film, Chronique d'un été (1961) de Jean Rouch et Edgar Morin, avait été mis en ligne sur LaCinetek.

Voici les longs métrages qui s’ajoutent désormais à la liste : Baisers volés de François Truffaut, Les Demoiselles de Rochefort, Lola et Peau d’âne de Jacques Demy, Sobibor, 14 octobre 1943, 16 heures de Claude Lanzmann, Cléo de 5 à 7 et Sans Toit ni loi d’Agnès Varda, Ponette de Jacques Doillon, Les Yeux sans visage de George Franju, Les Valseuses de Bertrand Blier, Le Mépris et Pierrot le fou de Jean-Luc Godard, Van Gogh de Maurice Pialat, Casque d’or de Jacques Becker, Les Enfants du paradis de Marcel Carné, Le Feu follet de Louis Malle, Le Plaisir de Max Ophüls, Les Roseaux sauvages d’André Techiné, Adieu Philippine de Jacques Rozier, Boudu sauvé des eaux de Jean Renoir et La Guerre des boutons d’Yves Robert

L’intégralité des cent classiques devrait être disponible d’ici environ cinq ans. Alain Bergala, ancien rédacteur en chef des Cahiers du Cinéma, auteur et critique, qui a réalisé cette sélection, précise avoir voulu faire en sorte « qu’un spectateur qui aurait vu ces 100 films ait une solide idée de ce qui a précédé dans le cinéma français depuis que celui-ci existe. Le choix se portera plutôt sur les films où les cinéastes affichent leur plus grande singularité, où l’on touche au plus sensible de leur musique personnelle. C’est aussi l’intérêt d’une telle liste de pousser chacun à la comparer avec SA liste idéale, à chercher les absences à ses yeux scandaleuses. Cela permet de faire le point sur sa propre planète de cinéma imaginaire, de mieux cerner la cartographie de son goût propre. »