Programme des projections
Cycle de projections « 68 – 81 : l’entre deux mai »
du 28 au 31 mai 2018
Studio des Ursulines
10 rue des Ursulines
75005 Paris
Tarif réduit unique 6,80 € – ventes sur place uniquement
> L’événement Facebook
Lundi 28 mai - Pour en finir avec une société en crise
Genèse d’un repas |
16h00 : Genèse d’un repas de Luc Moullet (1977) « Genese d’un repas » est une mise a plat, un proces verbal, un rapport qui analyse un systeme selon trois axes successifs: economique, politique et social. Le repas, frugal, n’est qu’un pretexte, sa composition symbolise la vaste exploitation du Tiers-monde.
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L’ombre des châteaux |
18h00 : L’ombre des châteaux de Daniel Duval (1977) précédé de Et les dimanches ? de Nora Seni (1976) Dans le nord de la France, la vie d’une sympathique famille de marginaux. |
Elise ou la vraie vie |
20h30 : Elise ou la vraie vie de Michel Drach (1970) Une jeune Bordelaise rejoint son frère à Paris. Employée dans une usine d’automobiles, elle y rencontre un jeune Algérien dont elle tombe amoureuse. |
Mardi 29 mai - Des femmes à la caméra
L’Amour violé |
14h00 : L’Amour violé de Yannick Bellon (1977) Nicole, infirmière à Grenoble, est violée un soir par quatre hommes. Traumatisée, elle pense ne jamais pouvoir se remettre de ce choc. Sur les conseils d’une amie, elle finit tout de même par porter plainte afin que cette affaire puisse avoir une suite judiciaire. |
Simone Barbès ou la vertu |
16h00 : Simone Barbès ou la vertu de Marie-Claude Treilhou (1979) précédé de Sorcières camarades de Danielle Jaeggi (1972) Les errances et les rencontres d’une ouvreuse d’un cinéma porno qui rencontre un homme désespéré dans une boîte de nuit lesbienne. 18h00 : Conversation autour du thème « Les femmes à la caméra » |
L’une chante, l’autre pas |
20h30 : L’une chante, l’autre pas d’Agnès Varda (1977) Deux jeunes filles vivent à Paris en 1962. Pauline (17 ans), étudiante, rêve de quitter sa famille |
Mercredi 30 mai - Décentraliser le cinéma
La Comédie du train des Pignes |
16h00 : La Comédie du train des Pignes de François de Chavanes (1975) « Où est la cause, où est l’effet ? Est-ce parce que, justement, on va fermer les Chemins de Fer de Provence que nos régions seront dépourvues, ou bien alors est-ce parce que nos régions sont dépeuplées que les Chemins de Fer de Provence ne font plus leurs affaires ? Cette interrogation, c’est le chef de gare de Digne, préfecture des Alpes de Haute Provence, qui l’a formulé. Une fois de plus, il était question de supprimer le « Train des Pignes », une ligne secondaire parcourant l’arrière pays pour relier Nice à Digne… Raconter cet autorail de montagne qui parcourt 151 kilomètres par monts escarpés et vaux étroits c’est, pour les habitants, témoigner d’une région laissée pour compte, isolée, refoulée derrière un bord de mer dont le luxe et l’abondance font la renommée. Mais, par l’entrée d’un comédien (Philippe Léotard) dans ce récit, c’est aussi la fiction qui s’insinue dans la réalité : tour à tour gendarme, chauffeur de car, soldat, cheminot, retraité ou ministre, il donne à lui seul la représentation. Aussi, cette « comédie du train des Pignes, est-elle réalité ou illusion ? |
Le Soldat Laforêt |
18h00 : Le Soldat Laforêt de Guy Cavaignac (1974) Juin 1940. Le jeune soldat Laforêt perd malencontreusement son régiment au détour d’une route. Il tente de retrouver ses camarades, en vain. Il se met alors à errer à travers les paysages de l’Aveyron. Son vagabondage l’amène à croiser toute une galerie de personnages singuliers… |
Les Camisards |
20h30 : Les Camisards de René Allio (1971) Juillet 1702. A la suite de la révocation de l’Edit de Nantes, en 1865, les protestants des Cévennes et du Languedoc se révoltent. La guerre avec les dragons du roi est sans pitié. |
Jeudi 31 mai - En marge…Le cinéma quand même
Le Moindre geste |
14h00 : Le Moindre geste de Fernand Deligny, Josée Manenti, Jean-Pierre Daniel (1971) Yves est considéré par l’institution hospitalière comme « inéducable et irrécupérable ». Pris en charge en 1958 par Fernand Deligny, éducateur singulier dont les tentatives de cures libres refusaient l’ordinaire des méthodes psychiatriques, Yves devient en 1962 le personnage central d’un film tourné dans les Cévennes. |
Enquête sociale |
16h00 : Séance hommage au CFDJ : Libres enfants en semi-liberté de Pierre Gurgand (1972), Zoo à délinquants de Jean-Marc Bringuier (1975), Enquête sociale de Jean-Francis Fernandès (1978), Le Contrat de Michel Boudjenane (1969), Et après de Jean-Francis Fernandès (1969), Point ? de Patrick Thiébaut (1971), Je voudrais de Jean-Marc Bringuier (1973) |
Bon pied bon œil et toute sa tête |
18h00 : Bon pied bon œil et toute sa tête de Gérard Leblanc (1980) Essais polémiques, analyses documentées, argumentations implacables, montage en forme de démonstration visuelle, les films Cinéthique au même titre que ceux du groupe Dziga Vertov avec lesquels ils dialoguent souvent, apparaissent comme des sommets du pamphlet cinématographique. Le groupe Dziga Vertov possède le génie de la question, Cinéthique, celui de l’argumentation, et tous deux ont organisé une lutte sans merci entre les représentations dominantes et les thèses critiques qui vont réduire celles-ci à néant. Bon Pied Bon Œil et toute sa tête est une analyse radicale de la maladie et du handicap comme symptômes politiques. |